The Owl

À l’heure où tout devient incertain,

La nuit me visite dans ses voiles blafards.

Elle se pose lentement sur moi

Et, avec une douceur infinie,

Arrache à ma chair ce qui fait de moi un homme.

 
Lorsqu’elle s’enfuira en bruissant à peine,

Elle me laissera exsangue et pantelant.

J’observerai alors mes restes frémissants

Et je verrai que c’est avec mes chaines

Que la nuit va nourrir ses enfants.



Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.