De loin on peut sentir ton parfum
Ta suavité calme a envahi la nuit
Dans la clairière, immobile
Ta sève s’échappant de toi
Et tu la laisses s’enfuir sans un mot
Ce n’est pas la haine qui approche
Ni la colère noire qui rampe
La faim nous taraude et il fait froid
Tu es là, trop belle pour disparaitre
Quand se tarira ton souffle blanc
Nous préférons te dévorer
plutôt que te voir t’effacer
Dans l’étreinte, perce-nous le coeur
Mêlons notre sang, vivants une dernière fois
Et dans l’huile de nos corps glorieux
Terminons-en une bonne fois.