Toi en équilibre sous le brasier
Te balançant sans songe ni soucis
Et moi qui entends les derniers vestiges
De mes jeux innocents et simples
Qui craquent et qui crient dans les flammes
Je crains encore de me brûler
De sentir ma peau fondre et se fendre
Et toi qui bascules, incandescence éphémère
Et si l’insouciance c’était de se laisser manger par le feu ?
Et s’il fallait continuer de s’émerveiller quand même,
Dévasté dans l’enfer qu’on a de ses mains allumé ?