C’est la nuit sous les grands arbres
Quand tu viens, les pieds nus
Sans un bruit, tu tournes et tu as faim
Pourquoi est-ce moi que tu envisages ?
Et pourquoi te penches-tu sur moi,
Si froid et si aride, dans un craquement d’os ?
Moi qui suis à peine
Moi qui effleure le monde
Moi qui voulais toucher le ciel
Tu souffles et je m’en vais.
Au matin, c’est éparpillé sur la mousse,
Que je verrai le jour