Aux premières lueurs je t’entends qui rodes
Et qui te demandes encore pourquoi,
Alors que maintes fois tu aurais pu m’étouffer
Dans mon sommeil oublieux,
Tu t’es contenté de m’observer, inconscient.
Et lorsque j’entrevois ton ombre fuyante
Je sens ton regard lourd posé sur moi
Et qui me dit : « une autre fois je serais moins courtois
Et je prendrais le temps de me repaître de toi ».
Depuis je bats la campagne, content d’être vivant.